- encensement
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• v. 1215; de encenser♦ Action d'encenser.♢ Fig. « l'admiration de tous, des hommages, un encensement de tendresse » (Maupassant).encensementn. m. Action d'encenser.⇒ENCENSEMENT, subst. masc.Action d'encenser. Faire des encensements autour d'un cercueil (Ac. 1835-1932).— P. méton. Moment de la liturgie où l'on encense :• Elle lut le Credo, puis le psaume de l'encensement : « Que ma prière monte vers toi comme l'encens, et mes mains levées comme le sacrifice du soir. »MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 295.— Au fig. Alors, chaque auteur a eu l'idée de se construire un petit public à son usage, de se préparer sa gloire, de se tresser sa couronne en famille. De là est venue l'institution de l'encensement mutuel ou la camaraderie (BALZAC, Œuvres div., t. 2, 1830-35, p. 40).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1214-1219 (Vie Ste Christine, éd. A. C. Ott, 590). Dér. du rad. de encenser; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :7.
encensement [ɑ̃sɑ̃smɑ̃] n. m.ÉTYM. V. 1215; de encenser.❖1 Action d'encenser (qqch., qqn).1 Et l'encensement commença avec des aromates (résine, charbons, nard, galbanum, encens, etc.) composés selon l'art du parfumeur dans une cuve d'airain.Jean Cayrol, Histoire d'un désert, p. 216.2 Fig. Le fait de flatter, d'encenser (2.) qqn.2 Il lui fallait seulement autour d'elle l'admiration de tous, des hommages, des agenouillements, un encensement de tendresse.Maupassant, Notre cœur, I, II, p. 39.
Encyclopédie Universelle. 2012.